Pour la deuxième fois, le lycée Bertrand Russell a l’honneur et le plaisir de  participer à cet évènement de résonance nationale, cette année autour du  thème LA SOLIDARITÉ.  

Les professeures qui vont présenter leurs meilleurs élèves (trois sont les  sections) sont dans l’ordre : 

Mme Jacqueline Spaccini (référente), Mme Marina Marenghi et Mme Benedetta Carnali. 

  1. MME JACQUELINE SPACCINI 

Résumé travaux des élèves de Mme Spaccini (par ordre descendant de  lecture) : 

  1. VALENTINA CORVINO (5I) Dans son poème, elle ne se borne pas à  nous donner la définition de solidarité. Sous forme de poème, l’élève  s’adresse, à la manière de Saint François d’Assise, Leopardi ou de  Lamartine, directement à l’objet de son poème, la solidarité. Elle a  recours à la personnification pour la prier – comme une sainte – de  donner l’espérance au genre humain. 
  2. BEATRICE LUCARELLI (5I) La poésie – en 4 tercets – de cette élève  décrit la difficulté d’un jeune homme besogneux d’aide. Personne ne le  sécurit. Puis, dans la nuit noire, une lueur lui apparaît : voilà la  représentation de la solidarité par une main tendue.  
  3. GIULIA DORA (2I) après avoir noté la définition de solidarité vis-à-vis  de situations horribles comme les catastrophes naturelles, cette jeune  élève a préféré introduire ce sujet par le récit d’une expérience  personnelle, auprès de la Comunità di Sant’Egidio à Rome. Elle rappelle  d’abord les trois actions de solidarité que cette communauté poursuit  pour aborder ensuite son apport au sein du bénévolat. Elle a suivi les  personnes âgées et les sans-abris, les écoutant, leur donnant de la  nourriture ou des vêtements. Elle est convaincue que la gentillesse  sauvera le monde. 
  4. ELODIE COCCHIANELLA (2I) a voulu relater son expérience en tant  que bénévole, dans le cadre de la solidarité aux personnes besogneuses.  Elle a choisi la forme d’un article de journal, tout en racontant ce qui se  passe dans la maison d’accueil Lodovico Pavoni, à Rome. Il s’agit d’une association sans but lucratif, géré par des religieux qui aident et  hébergent, sans distinction, des familles italiennes et étrangères en  difficulté, surtout pour ce qui concerne les enfants. Les éducateurs, tous  des bénévoles, comme Elodie, aident les adolescents à faire leurs devoirs,  entre autres. Cette élève participe aux collectes alimentaires et de vieux  vêtements.
  1. ANNA GIORDANO (5I) pour cette élève de terminale la solidarité a un  sens si on a l’habitude de se voir les uns les autres comme une famille  élargie. Son expérience à elle est celle de sinistrée, de quelqu’un donc qui  peut témoigner de la solidarité d’autrui. En effet, elle vivait avec sa famille  dans les Marches jusqu’au tremblement de terre de 2016. Ils ont tout  perdu : sa famille possédait un restaurant, complètement détruit par le  séisme ainsi que leur maison. Ils ont vécu dans un hôtel pendant un an,  avant de déménager à Rome. Elle a vu de près la solidarité des gens  qu’elle ne connaissait pas du tout : autour d’elle, des professeurs, des  adolescents, des bénévoles, ont fait quelque chose de bien pour elle et sa  famille. L’impact positif sur elle a été très fort et ce sentiment de solidarité  est passé surtout par l’exemple que l’école lui a donné en tant  qu’institution. 
  2. EVA DIANA SEICARU (3I) est une élève toujours disponible envers  les autres et prête à porter secours au cas où il serait nécessaire. Elle a  choisi de donner son apport en écrivant un poème un peu cryptique (mais  pas tant que ça, si à lire ce sont des adultes) centré sur l’angoisse d’une  jeune fille sans aide qui attend un bébé. Son amour envers le bébé qui va  naître lui permet de ne pas trop miser sur la solidarité. Le personnage qui  dit «je» ne veut pas de charité, elle veut aimer et être aimée. Elle n’a pas  d’espoir et pourtant elle n’est pas désespérée. 
  3. ADRIANO CARDARELLI (4I) est l’élève le plus engagé et intellectuel  de mes cours : sérieux et discipliné, il aborde la vie ouvertement et  s’interroge sur le sens de la solidarité. À savoir : quelle est la nature de la  solidarité ? Et sa valeur, est-elle religieuse ou laïque ? Faut-il pratiquer la  solidarité durant toute sa vie ou occasionnellement ? Il convoque  l’Évangile selon Mathieu et les paroles du pape François Ier tout aussi comme la philosophie de Diderot et la poésie de Giacomo Leopardi, En  dernière ressource, il cède la parole à Aristote et à son opposant anglais  Hobbes.  
  4. DANIELE AMANTI (3I) est un élève porteur de handicap, à mobilité  réduite. Pour lui le sens du mot solidarité se concrétise sur ce que les  autres font pour lui, car – comme il le dit explicitement – il a besoin de  toute l’aide du monde. A vrai dire, il ne pense presque jamais au monde qui l’environne mais plutôt au petit monde représenté par sa famille. Ses  mots sont touchants.
  1. ELENA CORVACCHIOLI (4I) Cette élève réfléchit sur l’origine de ce  mot, solidarité, s’arrêtant surtout sur le sentiment de fraternité qu’il faut  mettre en compte. Elle arrive à la conclusion qu’on reçoit beaucoup plus  qu’on ne donne, car la solidarité nous aide dans notre croissance émotive  et, par ce même, personnelle, contribuant à réduire (faute d’effacer) les  inégalités. Empathie et amour sont ses mots de passe. 
  2. IACOPO SANNELLA (4I) Cet élève met l’accent sur la nécessité  que la solidarité soit une action ponctuelle. Elle n’a pas besoin de gestes  éclatants : ce sont les petites choses qui changent le monde. Il évoque de  grandes personnalités de notre passé et de notre présent : de Jean Jacques Rousseau au pape François Ier en passant par Sophocle et  surtout par la leçon d’Immanuel Kant, lequel incite les hommes à  s’entraider plutôt qu’à se combattre.

N.B. Elena Corvacchioli (4I) et Beatrice Lucarelli (5I) sont les troisièmes  élèves de leurs classes. On nous avait demandé 2 élèves par classe, mais  comme elles avaient les mêmes notes que les autres, je n’ai pas eu le cœur  de les exclure. (Jacqueline Spaccini) 

  1. MME MARINA MARENGHI 

3L 

Simone Sangiuliano

Simone a préparé un diaporama plein de couleurs et d’effets visuels pour  présenter le « Festival des solidarités » qui se déroule chaque année au mois de  novembre. Il a choisi l’événement « Clôture Festisol » dont l’objectif est se  confronter sur le thème du handicap et de l’invalidité .  

Marta Puran Djafarzadeh 

Le diaporama de Marta est plus intime et personnel. Le point de départ a été  également le « Festival International des solidarités » mais son attention a été  attiré par une association qui s’occupe de l’autisme. Elle a voulu dédier son  travail à un camarade autiste qu’elle considère son meilleur ami. 

3N 

Roberta Giulia Cristian 

Roberta est une fille sérieuse qui se pose souvent des questions sur l’actualité  pour avoir des réponses. Elle a élaboré un diaporama sur la solidarité envers les immigrés qui sont souvent victimes de préjugés et de discriminations en  réfléchissant sur ce qu’on peut apprendre des cultures des peuples qui arrivent  dans notre pays.  

5L 

Emanuele Stornelli 

Emanuele est un garçon sensible qui aime la littérature et il a préféré créer des  vers sur le thème proposé où les mots sur lesquels il insiste sont « surmonter  la solitude, aimer les autres qui souffrent, aider pour créer un monde  meilleur ». Lui aussi, il a créé un diaporama où il écrit ses vers en choisissant  des images suggestives aux couleurs floues. 

  1. MME BENEDETTA CARNALI 

Arianna Valentini, avec son PowerPoint, est partie de la définition de  solidarité pour actualiser son point de vue sur ce thème. En fait, elle a traité du  conflit israélo-palestinien, en relation à différents aspects de la solidarité :  envers les communautés marginalisées, les réfugiés politiques et les victimes  des guerres. 

Un deuxième PowerPoint, celui de Viola Capponcini, a souligné  l’importance de cette valeur, en se référant à ses origines. Pendant la  Révolution Française, l’idée de fraternité s’est imposée et développée au fil des  siècles. Ensuite, une analyse de la solidarité dans le monde, en Europe et à 

travers les associations de bénévolat, nous guide vers un thème actuel : la lutte  pour les droits de la communauté LGBT. 

Miriam Pasquale, guidée par son inspiration poétique, a voulu créer un  monologue dédié à sa sœur. À travers ce travail, la voix des femmes est  représentée à l’unisson, même si peu écoutée. La peur d’être femme et toutes  ses conséquences sont le fondement de l’idée de solidarité qu’elle propose, 

c’est-à-dire un aide inconditionnel parmi les filles et les femmes. 

Pour conclure, Martina Streppetti a créé un PowerPoint à partir de son  expérience personnelle, elle nous avoue que sa mère lui a transmis la valeur de  la solidarité. Ensuite, elle a posé son attention aux justes parmi les hommes et  elle a analysé deux films à ce sujet. La liste de Schindler et Une vie représentent  le point de départ de sa réflexion : à travers ces histoires, elle a voulu donner 

deux exemples de solidarité dans une période historique importante.

Pour lire la page PADLET du Lycée Russell de Rome, voici le lien ci-dessous :

https://padlet.com/jackiechanecla/liceo-b-russell-rome-concours-tableau-d honneur-amopa-2023-2-4gtgqkg293gb7vuq

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